En 2016 – selon l’Office Fédéral de la Statistique – 7,5% de la population suisse ou quelque 615‘000 personnes étaient touchées par la pauvreté monétaire. Parmi les groupes les plus exposés figuraient les personnes :

– Vivants seules ou dans un ménage monoparental avec des enfants mineurs

– Sans formation post-obligatoire

– Vivants dans un ménage sans personne active occupée

En outre, comme l’indique l’Etat du Valais (Agenda 2030) : « Malgré un taux de bénéficiaires de l’aide sociale inférieur à la moyenne suisse, le Valais n’est pas exempté du problème de la précarité. Les changements démographiques en cours et à venir, notamment en lien avec le vieillissement de la population et les migrations, de même que l’évolution des modes de vie et du marché du travail, posent des défis majeurs pour assurer la couverture des besoins fondamentaux. »

Selon l’Organisation Suisse d’Aide aux Réfugiés, entre 90’000 et 250’000 migrant -e-s sans statut de séjour régulier, vivent et travaillent sur le territoire suisse, on les nomme : les sans-papiers. La plupart sont des travailleurs sans statut légal qui font du nettoyage, du babysitting, du travail sur les chantiers, dans les restaurants ou exploitations agricoles. Effectuant des travaux pénibles et subissant le stress d’une vie sans permis, loin de leur pays et de leur famille, leurs conditions de vie sont nuisibles tant pour leur santé physique et psychologique.