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Portrait

L’étude «Renoncement aux soins de santé en Suisse» (OFSP, 2022) relève depuis plusieurs années que la réalité socio-économique a un impact sur la précarisation de certaines franges de la population, en particulier dans le domaine de la santé.

L’association a pour but de favoriser l’accès aux soins de base et collabore étroitement avec les acteurs socio-sanitaires du canton du Valais afin de soutenir nos bénéficiaires et les orienter vers les structures appropriées.

Notre histoire

Le projet «Un Soin Juste» débute par la volonté d’Aline Pellerin. Infirmière de formation, elle décide de s’engager bénévolement en Valais, après son retour d’expériences humanitaires, en faveur des personnes en précarité du canton. Ses premières prises de contact confirment son constat: des lacunes dans l’accès aux soins sont présentes en Valais.

Son idée en tête, elle contacte notamment la «Maison de la Diaconie et de la Solidarité»; celle-ci décide de soutenir cette action et d’ouvrir ses portes à «Un Soin Juste». Le projet se développe progressivement et un centre mobile de soins se parque ainsi régulièrement devant le Verso Alto, à Sion.

En 2021, le besoin d’ancrer ce projet et de lui offrir une base durable aboutit à la création, en août de la même année, de l’association du même nom. Un comité se forme et, en décembre déjà, le Service cantonal des contributions donne un préavis positif à une exemption fiscale

Dès mars 2022, «Un Soin Juste» engage une infirmière pour permettre une présence à long terme sur le terrain. Cette dernière prend progressivement également le rôle de coordinatrice et de lien avec le réseau médical. Son taux d’activité, compte tenu des besoins de la réalité valaisanne s’élève progressivement à 30%.

En 2023, le centre mobile de soins (ambulance) se voit abandonné, compte tenu d’une panne mécanique importante. La présence infirmière se déroule désormais, à satisfaction, dans les locaux du Verso.

L’Alto de Sion ainsi qu’à la Maison de la visitation de Martigny. Dans le même temps, l’association se voit reconnue d’utilité publique par le Service cantonal de l’action sociale et obtient en outre le soutien du Service de la santé publique. Inscrite dans le paysage «socio-sanitaire» du canton, elle se veut un acteur engagé dans l’accès aux soins de «bas seuil». Le développement de son réseau de partenaires lui permet d’offrir un réel appui aux bénéficiaires de cette présence infirmière.