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Certaines personnes n’ont pas ou plus de couverture d’assurance-maladie et n’ont pas accès aux soins nécessaires à leur santé, pour des raisons financières ou administratives. C’est là qu’intervient l’association «Un Soin Juste». Elle s’adresse à toutes les personnes vivant en Valais, en situation de vulnérabilité, avec ou sans titre de séjour, sans assurance ou en rupture de prime. Tous les soins sont gratuits et confidentiels.

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Histoires de patientes et de patients

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Monsieur A., 40 ans, au bénéfice d’un permis B, est marié et père de deux enfants en bas âge. Il a des antécédents d’une pathologie très douloureuse et souffre depuis 2 semaines. Mais il se refuse à consulter, par crainte de ne pouvoir honorer la facture, sa franchise étant de 2’500 francs.
Il est actuellement sans emploi et n’a pas droit aux allocations chômage. Monsieur est assuré ainsi que toute sa famille. Mais comme il s’est installé en Suisse récemment, il ne bénéficie pas encore de subsides.
Il a été adressé à «Un Soin Juste» par le SIPE, qui accompagne la famille. Il a pu être traité  et écouté par le médecin de l’association, qui l’a aidé à voir plus clair dans sa situation. 
Par la suite, il devra malgré tout consulter en urgence à l’hôpital durant la nuit. La facture tant redoutée arrivera quand même… Tant que la situation financière de Monsieur A. ne s’améliore pas, c’est à «Un Soin Juste» qu’il risque de devoir s’adresser en cas d’ennui de santé.

Madame B., dans la trentaine, vient d’un pays non-européen. Elle a contacté «Un Soin Juste» après avoir trouvé nos coordonnées sur le web. Elle vit en Suisse depuis 2 ans, sans titre de séjour, ni assurance maladie. Elle occupe différents emplois précaires, et souffre de problèmes dentaires et gynécologiques.
Madame est très angoissée par sa situation administrative et financière. Ses problèmes de santé la mettent dans un réel désarroi. Rendez-vous est pris chez la gynécologue et le dentiste.
Malheureusement, entre-temps, la situation de Madame est portée à la connaissance de la police par une voisine. Une expulsion du territoire est prononcée. Mais Madame revient après six mois et peut enfin être traitée. 
A ce jour, elle vit toujours dans la clandestinité et sans assurance maladie, faute de moyens financiers suffisants pour pouvoir s’affilier. Elle révèle qu’«Un Soin Juste» lui a offert, en plus de soins concrets, du soutien et un espace de parole sécurisant, alors qu’elle se trouvait dans une impasse.

G., un jeune homme de 21 ans, au bénéfice d’un permis F, vit seul en Suisse depuis l’âge de 16 ans. Il a plusieurs petits boulots pour pouvoir subvenir à ses besoins et poursuivre ses études supérieures. Il a consulté une structure hors canton qui l’a redirigé chez «Un Soin Juste». Il se trouve dans une situation économique précaire mais ne souhaite pas faire une demande d’aide sociale, car il craint pour le renouvellement de son permis de séjour. Il a été dirigé chez le dentiste qui lui a prodigué tous les soins nécessaires. Et il a finalement pris contact avec une assistante sociale du CMS. Malheureusement, sa situation ne s’est pas arrangée et il a dû renoncer à ses études. «Un Soin Juste» lui a toutefois permis d’être soigné rapidement et en toute sécurité, ce qui l’a aidé physiquement, mais aussi psychologiquement. De plus, l’association lui a apporté un soutien dans ses démarches administratives.